La plupart des études montrent que les aidants se sentent anxieux, stressés, ont un sommeil perturbé ou manquant, déclarent avoir des douleurs physiques, chroniques et ressentent une fatigue morale. Lors d’une étude en 2003, des chercheurs ont comparé le niveau de stress perçu par les aidants et celui de personnes témoins. Les résultats montrent que les aidants se sentent plus stressés et plus dépressifs avec le sentiment d’être en moins bonne santé que les témoins.
D’autres études abordent la thématique du renoncement aux soins et de la surconsommation de médicaments. En effet, un aidant sur cinq renonce à une consultation ou à une hospitalisation par manque de temps et cela est encore plus marquant chez les conjoints ou les enfants en situation d’aidant.
De plus, une grande partie des aidants, notamment ceux qui cohabitent avec la personne malade, augmentent leur consommation de médicaments, qu’il s’agisse de somnifères, d’antidépresseurs ou de tranquillisants.
- 48% des aidants déclarent avoir une maladie chronique
- 29% se sentent anxieux et stressés
- 25% déclarent ressentir une fatigue physique et morale
Le droit au répit reconnu par la loi pour l’égalité des droits et des chances du 11 février 2005 comme faisant partie du droit à compensation du handicap. Il n’existe pas suffisamment de structures pour le rendre effectif et pourtant, nous pensons que c’est une bouée de sauvetage dans des quotidiens anxiogènes.
Face à ces tristes constat, nous souhaitons proposer des activités bien-être adaptées pendant les séjours de répit.